Interview: Tomorrowland de l'intérieur avec Davnesto!

Le photographe fribourgeois Davide Nestola a vécu Tomorrowland pour la 5e fois, mais pour la première fois côté média avec Frapp et Fresh.

"C’était ma cinquième édition de Tomorrowland, mais la première en tant que média, et c’était une expérience complètement différente" © Davide Nestola

Pour Davide Nestola, connu sous le pseudo davnesto, photographe et créateur de contenu basé à Fribourg, Tomorrowland n’est pas qu’un simple festival: c’est une expérience immersive, presque mystique, qui dépasse la musique. Cette année, il y a vécu sa cinquième édition, mais pour la première fois en tant que membre d’une équipe média, avec nous. Entre surprises inattendues, moments privilégiés et rencontres marquantes, il revient sur une aventure intense où passion, photographie et magie se sont rencontrées.

Frapp: Quelle a été ton impression en arrivant sur le site du festival?

Davide Nestola: C'était ma cinquième édition de Tomorrowland, donc pour moi, l'arrivée sur le site ressemblait vraiment à un retour à la maison. Le trajet de 8 heures a été long et incertain, surtout parce que, la veille du départ, on a appris que la Mainstage avait brûlé. Cela a créé beaucoup d’inquiétude sur le fait que le festival aurait lieu ou non. Malgré tout, j’ai décidé de faire le voyage et d’accepter la décision une fois sur place. Finalement, le festival a bien eu lieu, et l’ambiance à l’arrivée, notamment au camping, était remplie de joie et d’excitation.

Quel a été ton moment fort pendant Tomorrowland?

Pour moi, l’un des moments forts a été de réussir à accéder, un peu par miracle, à l’espace devant la Mainstage en tant que photographe, alors que je n’avais pas le bon bracelet média. La sécurité n’a apparemment pas bien reconnu la couleur du bracelet à l’entrée du secteur réservé, ce qui m’a permis de me retrouver juste devant Dimitri Vegas & Like Mike, puis David Guetta. C’était totalement fou et vraiment magique de pouvoir prendre des photos dans ce cadre-là.

Un autre moment incroyable a été ma rencontre avec Henri PFR au Media Village. Il m’a invité à son petit "Boiler Room" set, et j’ai pu être juste derrière lui dans le secteur VIP. C’était un moment inoubliable, à la fois surréaliste et très privilégié.

Ça t'a fait quoi de venir créer du contenu et d'être avec la team Frapp/Fresh/Radiofr.?

J’ai adoré! Je tiens vraiment à remercier Frapp, Fresh et RadioFr. pour leur confiance. Comme je l’ai mentionné, c’était ma cinquième édition de Tomorrowland, mais la première en tant que média, et c’était une expérience complètement différente. J’ai adoré le mélange entre profiter pleinement du festival et créer du contenu photo, c'est un équilibre qui me correspond parfaitement.

Et tes échanges avec les gagnants?

Dès notre arrivée au camping, on a tout de suite formé notre cercle de tentes, et on est tous partis ensemble au Gathering (la première soirée du camping, le jeudi). On a immédiatement créé un véritable lien, presque comme une famille. Comme je parle français et suisse allemand, j'ai pris le rôle de pont entre les différents groupes pour inclure tout le monde. C’était génial de voir comment, au fil des quatre jours, on a continué à vivre cette expérience ensemble. Ce genre de moments est extrêmement précieux.

Comment décrirais-tu l’ambiance et les interactions entre les festivaliers?

L’ambiance est magique, vraiment. Il y a un véritable sentiment d’amour et de connexion entre tout le monde. C’est incroyable d’être là, devant un DJ, et de sentir plus de 100'000 personnes totalement synchronisées sur les mêmes beats. C’est ce que j’appelle une véritable « synchronisation de fréquences ». Et ce n’est pas juste la musique, c’est aussi la diversité. On retrouve des gens de tous les pays, et l’amour et la bienveillance circulent partout. Chacun semble se connecter à l’autre d’une manière spéciale, comme si le festival était un grand lieu de partage et de fraternité.

C’est ce que j’appelle une véritable synchronisation de fréquences 

Y a-t-il quelque chose qui t’a surpris ou que tu ne t’attendais pas à vivre

Comme mentionné dans le point précédent, l’accès à certains endroits a été une vraie surprise, mais ce qui m’a également frappé, c’est la façon dont Tomorrowland continue de se surpasser, notamment au niveau du confort. J’avais l’impression qu’il y avait encore plus de choix de nourriture, avec moins d’attente, ce qui est génial, surtout pour moi qui suis végan. Ce genre d'amélioration fait vraiment la différence. Autre nouveauté qui m’a agréablement surpris, c’est le système de gobelets plastiques avec puce. Il y avait des points de retour de gobelets un peu partout, ce qui permettait de récupérer la consigne et d’éviter un gaspillage inutile. C’est une initiative que je trouve formidable et qui, selon moi, devrait être adoptée dans tous les festivals.

Qu’est-ce qui distingue Tomorrowland des autres festivals de musique électronique selon toi?

Je n'ai pas une expérience avec énormément d'autres festivals (à part Ultra, que j'ai fait deux fois), mais ce qui est clair, c’est ce sentiment unique en arrivant: on a l’impression de pénétrer dans un monde à part. C’est comme une grande ville, avec une multitude de scènes, des décors incroyables, et une ambiance qui crée un vrai mystère et une magie que je n’ai retrouvée nulle part ailleurs. Ce qui distingue vraiment Tomorrowland, c’est cette capacité à te plonger dans l’instant présent, à te faire sortir de ta tête et à vivre des émotions fortes. Il y a quelque chose de presque intemporel et féerique dans cette expérience. Aucun autre festival ne parvient à reproduire cette alchimie.

Frapp / RadioFr. - Audrey Raffaelli
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